mercredi 13 juillet 2016

Parenthèse pénible mais visiblement nécessaire

Croyez moi, je me serai volontiers passée de ce post, mais j'ai besoin, pour moi, pour toutes mes compagnes d'infortune, et pour tous les mecs qui ne se reconnaîtrons pas dans ce que je vais décrire,  de faire un petit point rapide.



Je ne suis pas du genre féministe enragée tenant des discours à la "on est bien entre fille", ou "c'est dur d'être dans un milieu d'hommes", ou encore "les mecs, tous des salauds".
Pas du tout.

Je suis entourée principalement d'hommes depuis mes quinze ans; tout cela s'est fait naturellement.
La plupart de mes amis sont des hommes, mes collègues sont des hommes.
Même mon chat, Peter Minou est dans la catégorie des mecs, bien qu'il fut amputé d'une partie de lui-même à 6 mois.
Plus j'avance dans la vie et plus je cherche à être un être asexué (et pas asexualisé, nuance), dans le sens où je cherche à être au maximum une sorte d’entité neutre que son sexe n'influence pas ou peu.


Mais voilà, tout le monde dans notre société n'est pas prêt à accepter cette démarche, loin de là, et préfère interpréter la moindre marque de sympathie, le moindre sourire, le moindre geste comme un signe de provocation ou de séduction.

Même mes dessins sont interprétés.
Si je dessine une bonasse en lingerie érotique c'est parce que ça me fait marrer, ce n'est pas pour vous envoyer un message subliminal en mode "houlalaaaaaa, tu m'imagines là comme ça ?"
...enfin...soyons sérieux.
Je suis juste navrée d'en arriver là, d'en arriver à m'énerver toute seule sur ce post, à, par la force des choses, m'en prendre à la gente masculine avec laquelle j'aimerai simplement ne pas marquer de différences, et en arriver à raconter à mi-mots des anecdotes plus ou moins gênantes, plus ou moins sordides que j'ai subit, que ce soit dans le rue, dans les festivals bd, lors de mes ateliers bd ou autre.

Comme dirait ma coloc "Si je me promène chez moi avec un haut de maillot de bain, c'est parce que j'ai chaud, c'est pas pour te brancher".
Il est temps qu'on comprenne que ce que fait Autrui, il le fait souvent pour lui-même, et qu'on n'a pas à le prendre pour soit, que ce soit en bien ou en mal.
Alors s'il vous plait, s'il vous plait, arrêtez de tout prendre pour vous.
Arrêtez de prendre tout et n'importe quoi comme un signe, comme une perche tendue.

Si on veut vous pé-cho, on saura vous l'exprimer clairement, pas la peine de vous faire des films à la moindre occasion.


Messieurs. S'il vous plait, arrêtez d'amener de l'eau aux moulins des misandres.


Maintenant si quelqu'un a une solution, autre que celle de commencer à se montrer aimable comme une porte de prison pour éviter que les gens se fassent des films, je suis preneuse, avant de finir complètement misanthrope et de vivre en ermite dans mon atelier.

1 commentaire:

  1. BEN ALORS C'EST QUOI CETTE HISTOIRE!! FAUT QU'ILS SE CALMENT LES GARS!! NON MAIS!

    RépondreSupprimer