lundi 6 novembre 2017

l'impermanence des choses




J'ai regardé le film "Paradise Lost" sur Pablo Escobar hier, et je ne me remet pas de toute cette violence froide, réelle, crue (surtout en opposition avec "Batman vs Superman" que j'ai aussi vu hier, et qui barbouille littéralement l'écran pendant deux (très longues) heures de sur-effets-spéciaux remplie de destruction de milliers de gens et une psychologie et une logique juste absente du long métrage, mais où au final rien ne touche, rien n'est important, et tout simplement, rien n'est crédible. Le décalage était assez spectaculaire), et où la mort est juste...là.


Ca m'a rappelé le film "El Clan" sur les enlèvements en Argentine dans les années 80.
Le tout saupoudré de l'annonce de la fusillade au Texas hier, histoire de me sortir définitivement de la passade bisounours et dans le déni d'une réalité parfois terrible post-Europe-tour dans laquelle j'étais le mois dernier.

Je continue toutefois de m'accrocher à l'idée que la beauté et la bonté existent, et même, se trouve partout, même si il faut parfois bien chercher, bien s'accrocher, et tomber dans le bon contexte, au bon endroit, au bon moment...

En attendant, faire des p'tits dessins improvisés en écoutant des conférence de philosophie, ça m'aide.
"Merci Schopenhauer...Ça m'aide."



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