La connasse. :-3

Y a des jours, je me demande si j'ai pas été élevé par des loups pour manquer à ce point de filtres et de codes sociaux...

Ca et ce côté "faites ce que je dis pas ce que je fais" complètement abusé. ,:)

 

ôde à mes merveilleux amis, épisode 2

Mon pote Nico a un optimisme et une capacité à s'émerveiller absolument sans borne.

Parfois moi et mon pessimisme ponctuel, on se sent un peu en décalage avec lui.

Mais la plupart du temps ça fait plutôt du bien d'entendre quelqu'un savoir se réjouir de tout puissance 20 000, et d'être vraiment heureux du bonheur des autres.

Et puis ça reste la seule personne avec qui j'ai des fous rire qui durent 15 minutes entières au téléphone avant que l'un ou l'autre ai commencé à dire un mot, et ça, c'est plutôt rare et précieux.

Joyeux 9 ans de rencontre, mon frère d'Ethiopie, avec pleins de muffins au lait gays !

Il faut porter en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante

 Après une bonne séance d'introspection et de rangement mental bien badant mais nécessaire et salvateur, où on peut enfin déposer un certains fardeau et dire bye-bye et "merci mais non merci" à tout un tas de choses (et de gens tant qu'à faire), la place est faite pour accueillir le mieux. 

Et ça, moi je trouve que c'est beau, parce que comme dirait ce vieux fou de Nietzsche : "Il faut porter en soi un chaos pour pouvoir mettre au monde une étoile dansante" (il avait sans doute sniffé des licornes réduites en poudre le jour où il a dit ça).

Bref : "le jour se lève, dissipe le brouillard" (cf Barbara Pravi). 

Exutoire

 

ôde à mes merveilleux amis, épisode 1

Il y a des gens qui ont cette capacité incroyable de trouver 25 000 (bonnes) idées à la minute, quel que soit le sujet sur lequel on les lance.

Et quand tu vois ces gens après tu as l'impression que toutes les étoiles vont s'aligner pour les 42 prochaines années et que ça va être ouf et tu es reboosté pour 3 semaines.

Et si en plus, tel mon pote Eric, ces gens sont totalement solaires et d'un enthousiasme contagieux à tout épreuve, c'est magique, et on a l'impression soudaine de vivre dans le film "Marry Poppins" et on s'attend à ce que les gens dans la rue se mettent à venir nous parler en chantant tout en dansant.

La conclusion du jour étant donc : il y a des gens qui sont vraiment des cons et des purges, dans ce monde.

Mais il y a aussi des gens fantastiques.

à tout les gens qui parlent de gens dans des termes tels que : "Qu'importe le flacon, pourvu qu'il y ai l'ivresse".

 Hé béh nous voilà encore sur une note joyeuse... (promis, après j'apprendrai à raconter des trucs funs et légers...j'essayerai en tout cas.)

Il y a des moments dans la vie où tout se synchronise de façon surréaliste.

Et présentement je suis à deux doigts de commencer à croire au karma et au vent qui tourne alors que j'ai eu l'occasion de placer un "non." ferme et viril à cette personne à qui j'aurai dût le dire il y a bien-bien-bieeennnn longtemps.

Ce mot qui m'a donné l'impression d'entendre la chanson "Quand c'est non c'est non" de Jeanne Cherhal en fond sonore, comme si on était dans la BO de ma vie.

Quelle soulagement et quelle sensation fantastique d' "empowerment".

C'est l'occasion d'enfin rendre cet hommage à Stephen King-mon héros grâce à qui j'ai eu au moins trois fois des révélations marquantes, à la lecture de trois de ses livres, qui m'ont aidé à mieux affronter des moments de vie pénibles et de démêler un peu les neurones qui s'étaient noués dans ma tête comme des lianes aux branches (vous avez la réf ?).

Présentement on citera son livre "Jessie", et sa fameuse phrase (...paraphrasée parce que je n'ai pas retrouvé la citation exacte) : "un homme qui pense qu'une femme n'est que la combinaison de survie d'un con (* ici "con" signifiant "vagin") n'est pas fondamentalement quelqu'un de bien".

Ca peut paraitre simple et basique dis comme ça, mais parfois c'est bien de rappeler les choses quand on a l'esprit un peu embrumé par des personnes qui osent s'approprier les choses et encore plus les gens.

Un merci tout particulier à ma merveilleuse amie-panda Myriam qui aura marqué la première étape grâce à ses discussions et à son écoute (juste après cette lecture) dans le processus de résilience et de reprise de pouvoir. <3 

Et puis à toutes ces personnes inspirantes que j'ai entendu de loin en chansons ou en interview et qui redonnent force et espoir.

Et merci à ces gens qui doutent et qui savent mettre à l'aise, qui viennent poser la dernière pierre sur cette reconstruction.

Bisous les petits pachiras, vous êtes beaux, vous êtes forts, et moi je vous souhaite une vie belle et formidable.

Extrait de projet en cours

 Work in progress sur le mini projet avec Christophe C (ça c'est ce qui s'appelle savoir garder une part de mystère...)- et puis work mis en stand by pour quelques jours / semaines (parce qu'il faut que je me rentre dans le crâne une bonne fois pour toute que je ne suis pas une machine et que j'ai le droit de ranger mon impatience au placard pour 5 minutes de temps en temps).

On sait pas où on va, mais on y va. :)

O Pássaro

 

Egale à moi-même je garde ce talent pour m'auto-épuiser sans raison.

Dernière chose en date : après deux ans à me répéter 50 fois par semaine qu'il faut que je reprenne mes cours de Portugais même si c'est visiblement pas demain la veille que j'irai à Porto ou à Rio...j'ai ENFIN repris ces leçons avant hier sur un coup de tête...et maintenant ça tourne à l'obsession et et je ne fais plus que ça (tiens, mais en y repensant, c'est pas pour ça que j'avais arrêté il y a deux ans justement ?!)

Il y a un an c'était la même avec les échecs (le jeu, pas le fais de se casser la gueule pour mieux se relever).

Ce qui est triste c'est qu'à force d'être trop pressée et de vouloir essayer d'atteindre un niveau beaucoup trop haut pour quelqu'un qui débute en un temps record, parce que moi et mon impatience légendaire, c'est toute une histoire, hé bien, certes, on valide les étapes très vite et très bien...mais dès qu'on arrête, deux mois après on est déjà retombé au niveau 0 de l'apprentissage (voir au niveau -3)

Et c'est ainsi qu'alors que ça fait trois semaines que je suis malade et qu'à cause de ça je ne dors pas et que ça commence à être très compliqué à gérer, au lieu d'aller me pieuter à 19h comme initialement prévu, je me retrouve à 23h14 à dessiner des perruches et à les peindre COMME SI C'ETAIT URGENT.

...de l'Art de se mettre tout seul dans des situations compliquées.

...bon, après, j'ai tendance à me dire que si mon plus gros problème du moment c'est de me rendre compte que j'ai oublié tout le vocabulaire lusophone que j'avais appris, et de constater que régulièrement j'entre dans des périodes où je suis incapable de ralentir et de me reposer...c'est que globalement, je pense que ma vie "ça va", hein.

En attendant de guérir de nos névroses, allons donc écouter chanter des gens talentueux : Pauline Croze - Voce Abusou (Clip officiel) - YouTube

Bisous-choux (cailloux) les petits loups des sables.

* dessin réalisé d'après photo.

Je n'ai pas trouvé le nom de cette espèce de perruche.

** Critérium, aquarelle et feutres (les feutres qu'on file aux enfants en maternelle et au CP. Parce que moi je n'coûte pas cher. ^-^)

 

Inséparable de Fisher

 

L'autre jour quelqu'un m'expliquait que quand il était petit il y avait pleins de perruches chez lui.
Et moi je me suis dit qu'il était grand temps que je redessine des oiseaux.

* réalisé d'après photo.
Perruches Inséparables de Fischer
Critérium, aquarelle, feutres aquarellables.

Débrief matériel

 

Jeudi-vendredi j'ai donné mes premiers cours en visio de ma vie (j'avais déjà donné des interviews, mais jamais un atelier "aussi classique que possible" par écran interposés).

En visio parce que ça aurait dût se faire en présentiel en Décembre à Londres...mais "parce que Covid"

 (je radote là dessus ? OUI. Comprenez moi : en 2021 on m'a invité à un festival BD à Moscou, je devais aller travailler en Angleterre, et je devais aller faire la promotion de mes albums en Guyane (sans compter de la partie plus "privée" avec tous mes amis qui n'habitent pas en France et que j'aurai voulu voir chez moi ou chez eux) et TOUT a été annulé-reporté "parce que Covid". Donc, oui, je radote.)

Les ateliers ont été chouettes malgré cette distance.

Les élèves avaient beaucoup de questions sur les métiers de la bande dessinée et de l'illustration, et entre autre la question "quel matériel vous utilisez ?" est revenue plusieurs fois.

Je leur ai donc mieux répondu après coup par mail et par photo, et je me dis que ça pourra peut-être intéresser d'autre gens, alors je partage :

Mon bureau avec le matériel étalé dessus (et un ajout photo de mon scanner portable que j'avais oublié);

ci-dessous une explication écrite manuscrite.

* notez à gauche, pas très visible mais bien présent, la présence de ce MERVEILLEUX ours en peluche que les organisateurs du festival de Chateau Gontier m'ont offert pour mon anniversaire parce qu'ils sont fantastiquement gentils. (les autres ours que j'avais reçu ce weekend là...et des weekends précédents sont aussi dans mon bureau. Merci encore !)

* pour ceux qui voudraient connaitre les marques que j'utilise...comme je notez, j'utilise un matériel "pas cher" par habitude prise à l'époque où je gagnais 50 euros par an (non, j'exagère un peu là...), parce que je vois que ça me suffit et que je trouverai snob de claquer des fortunes dans du matos dont je n'ai pas besoin.

Donc malgré tout :

- tablette graphique wacom bamboo (achetée sur leboncoin. :) pour ma part : Wacom, la valeur sûre, le truc in-usable, incassable, visiblement sans obsolescence programmée, je n'en ai eu que 2 depuis 2008, et ma première fonctionne toujours (j'en avais racheté une parce que j'avais oublié la première lors d'un voyage longue durée et que j'en avais besoin d'urgence))

- papier machine de base, grammage basique, aucune idée des marques...

- MON critérium en métal qui fait presque tous mes encrages de tous mes travaux depuis 2017, que ma môman m'a offert.

- mine de critérium de marque Pentel, 0,9, 2B (parce que j'aime bien dessiner avec un trait plus épais, et 2B parce que le trait est plus sombre et que si non j'appuie comme une bourrine sur mon crayon jusqu'à m'en provoquer des tendinites (* astuces qui m'avait été donné par l'auteur de BD Tehem que je remercie encore de m'avoir sauvé sur ce coup là.)

- scanner portable I-Scan (ou Iris Scan book pour mon ancien, mais je crois que c'est la même société (?) ) acheté sur internet.

- aquarelle : les trois godets de couleur primaire (sur les conseils du très talentueux auteur de BD et aquarelliste Joub, que je remercie aussi énormément pour ce conseil),

marque "Saint Petersburg White Night"

- gomme électrique : avant j'avais une Derwent, mais on m'a offert celle ci "TuQiang".

- mes trois Pinceaux (que j'aime comme des amis) : ...les marques sont effacées...mais je crois que le moyen est un Raphaël, petit gris ; le petit...aucune idée...achetée dans une boutique d'Art... le plus gros est un pinceau de calligraphie chinois, sans marque, acheté à un festival sur le stand d'une dame qui vendait du matériel d'Art et dont le frère lui ramené de Chine des pinceaux de toutes tailles.

Si vous faites de l'aquarelle je ne peux que vous encourager à utiliser des pinceaux non synthétique, avec une grosse recharge : si je devais choisir entre ces trois pinceaux je ne garderai que le plus gros : une fois mouillé sa pointe devient très très fine, et à la fois il permet d'emmagasiner beaucoup d'eau (et de couleur) et de faire des traits épais, et aussi d'utiliser longtemps la couleur dont on a besoin.

Bref, le pinceau multi-usages. <3

- feutres fins noirs : Pentel, touch, ses15c

 Malheureusement je ne les trouve que sur internet...

(Merci à mon cher Gérard Cousseau de m'avoir fait découvrir ces feutres, auteur de BD et mon mentor depuis 2010 <3 )

    Je les utilise pour les dessins plus cartoon, et notamment pour l'encrage de BD comme Lili et Colin.

Leur pointes, à l'instar des pinceaux aquarelle et des feutres-pinceaux, permet de faire des pleins et des déliés tout en étant facile d'utilisation (autrement plus facile que les feutres pinceaux...!)

Quelques reproches néanmoins : ils ne sont pas waterproof, donc pas possible de faire de l'aquarelle dessus.

La pointe s'écrase très vite...donc quand j'en fais un usage très régulier, comme sur un album, j'encre...je pense 2-3 pages, avec un stylo...donc ça fait un sacré budget-feutre par album, et c'est pas très écolo (du tout) à la longue.

Comme je notais sur la photo, comme je me suis habituée à travailler en voyageant (et même maintenant, à partir tout le temps à l'arrache en emportant mon travail avec moi), j'ai réfléchi mon matériel dans cet esprit "nomade / voyager léger / travailler dans des conditions parfois roots, sur un coin de table (soir sur mes genoux)",

c'est pourquoi j'ai relativement peu de matériel. Mais chaque personne gère tout cela différemment.

Voili voilà.

Tant qu'à faire, je copie-colle un petit récap' que j'ai fait pour mes élèves londoniens :

un dessin que je leur ai fait faire étape par étape (ne me jugez pas : il faut qu'il soit adapté à tout public pour qu'ils puissent le refaire facilement en 10 minutes montre en main...et présentement si vous m'aviez vu, complètement contorsionnée entre mon ordinateur, ma table et mon paper board, pour dessiner sans cacher le dessin, et avec la caméra assez près pour filmer correctement ma main en train de dessiner, vous seriez compatissants).

j'ai ajouté quelques tips que je leur avais donné de vive voix (je ne sais pas si hors contexte ce sera très clair, mais bon...si ça peut être utile à certains, tant mieux).

Bisous-gazou les petits ours !