Dans une période d'impression de fin du monde généralisée, s'accentuant à vitesse grand V depuis 2 ans, où on se voit changer et vieillir, on voit nos potes prendre de l'âge, on vous regarde avec compassion quand vous êtes avec Nayti Chouquette en vous sortant des "c'est pas facile quand les animaux vieillissent" (alors que c'est juste que quand ce chien ne veut pas faire quelque chose il a deux de tension et se traine comme une limace !),
il est parfois confortable de voir que certaines choses ne changent pas :
les coupains qu'on connait depuis plus longtemps que la moitié de nos vies (quelle phrase alambiquée),
le fait que je sois extrêmement bon public face aux blagues nulles de ces même coupains (et que du coup ils sont contents parce qu'après ils se prennent pour des maitres de l'humour),...
...ma capacité à tomber de façon ridicule et à me retrouver le cul par terre (ou les genoux explosés sur du béton au milieu d'une route. Hein.)
Contre tout attente, malgré les pièges tendus par la boue, les feuilles mortes, les obstacles de bois et les ronces dissimulés qui vous attrapent les vêtements, la journée s'est finie sans encombre et sans chute.
Incroyab'.
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